DIASPORA
dimanche 1 septembre 2013
samedi 31 août 2013
samedi 24 août 2013
dimanche 11 août 2013
LA SOLITUDE, CE MAL... FLEAUT QUI RONGE LES IMMIGRES AFRICAINS
En quittant le sol africain, beaucoup des candidats à l'émigration y voient que le positif, l’espérance d'une meilleur vie et peu font cas d'un mal insidieux qui aujourd'hui brisent pratiquement des vies à tel point que les psychologues voient arrivés de plus en plus de client d'origine africaine venir confesser leur mal être, leur sentiments d'être à l’abandon, déclarer leur SOLITUDE.
On distingue 4 sortes de solitude dans le milieu africain
- La solitude choisie: Celle que manifeste beaucoup de jeunes a leurs arrivées en Europe. Au départ, c'est une solitude heureuse celle qui permet de souffler du fait d'avoir grandit dans une ambiance pleine de monde sans vraiment trouver sa place. celle d'échapper aux différentes contrainte de groupe tels que partager la douche ou faire la vaisselle. On y trouve u charme à la liberté qu'elle propose mais très vite, en quelques mois on s'ennuie et là, le fait de ne pas avoir tissé des amitiés, des relations dés l'arrivé dans le pays d'accueil, on aura développe un cocon sans le vouloir qui empêche désormais d'aller vers l'autre. De la solitude choisie on passe rapidement à la solitude subie.
- La solitude pour réussir: Bon nombres d'arrivants portent sur leurs épaules l'espoir de toute une famille. Beaucoup de familles auront même contractés des dettes colossales, voir vendues des biens immobiliers pour payer le voyage. Ce poids empêche souvent dans les premières années le nouvel arrivant de s'installer confortablement, de trouver un compagnon ou une compagne, parce qu’il se dit qu'il doit d'abord acquérir la sécurité financière pour aider les siens restaient au pays avant de penser à soi.
Acquérir un diplôme ou un travail avec un salaire adéquat prenant plusieurs années, celui-ci s'enferme dans son monde, ne fréquentant que à titre professionnel ses camarades de classe ou ses collègues de travail sans pousser plus loin l’interaction. La solitude devient un compagnon quasi permanent et devient contre productif car pour évoluer dans sa nouvelle société, l'immigrant doit s'intégrer mais ne le fais pas de ce fait a du mal a atteindre ses objectifs, donc à être redevable correctement pour sa famille, donc à attendre pour avoir une compagne. Il se retrouve donc dans un cercle vicieux sans fin ou la seule façon de s'en sortir et de renier d'assumer matériellement la famille resté, chose impensable.
Cette situation devient encore plus compliquée pour les filles, elles bénéficient généralement au départ de cette solitude pour arriver à leurs fins, mais le temps passé, le diplôme acquis ou un poste à responsabilité continuent à leur garder dans la solitude: la plupart des hommes étant pris, ceux qui restent ne veulent pas forcement avoir une 'patronne' à la maison beaucoup plus diplômée ou gagnant mieux qu'eux.
La solitude à deux: c'est que les anglais appellent les LAT ("Living Apart Together"). Cela concerne ces immigrants, souvent des hommes d'un âge déjà avancé ( généralement à partir de 25 ans) qui ont émigrés en laissant une compagne au pays, voir même avec des enfants dans l'espoir une fois arrivée a destination, travailler d'arrachepied pour faire venir le reste de sa famille. Ils passent le beaucoup de temps au téléphone avec son foyer rester, mais le soir dine seul dans un appartement sans bruit, sans chaleur humaine. De temps en temps, il cohabite ponctuellement, mais garde à l'esprit son amour à distance, son devoir d'époux et de père et donc ne collectionne que des rencontres platoniques. Il arrive souvent qu'il devient colocataire par souci économique ou pour mettre le plus possible à gauche, mais là encore sans vraiment intéresser à l'autre.
La solitude monoparentale: Celle dont on ne veut pas, dû à une séparation. Elle concerne majoritairement les femmes. Une solitude méconnue en Afrique ou les divorces ou séparations sont extrêmement rares. Une solitude qui n'a rien de valorisant, qui renvoi à tous le fait de ne pas avoir su garder un mari. La fréquentation avec les hommes passent souvent par la case de "maitresse", peu d'hommes africains ne souhaitant pas s'occuper des progénitures qui ne sont pas les siens et par le regarde des femmes "amies" qui à chaque rencontre, raconte leurs mésaventures conjugales, leurs projets de couple.
Avec l'essor du net, beaucoup se retrouvent sur la toile pour rencontrer les hommes, mais le spectre "des enfants planent" et nombreuses sont celles qui ne mentionnent pas les enfants sur leurs profils.
Pour les hommes cette solitude au départ très libératrice devient le plus souvent le gouffre le plus profond de leur vie. Comme ce Louison 44 ans, qui avait quitté sa femme et enfants il y'a 1an: il a connu d'autres filles, beaucoup des filles, des virées entre amis et puis d'un coup, il s'est écroulé.... Il s'est surpris à désirer ce qu'il ne supportait plus pourtant quelques mois plutôt. une femme qui lui fait à manger, des obligations envers sa femme et ses enfants, un cadre familial routinier et de la tendresse au quotidien... Il voulait exactement ce qu'il avait mis en l'air 1 an plutôt.
La solitude, chez les africains encore plus que chez les autres est une condition qui à la longue, les acculent au désespoir d'autant plus qu'ils doivent la vivre dans un pays étranger aux us et coutumes différents.
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